Si les applications 3D Juump fonctionnent si bien et sans erreur, c'est parce qu'il y a un développeur back-end derrière. Et derrière ce développeur: un humain. C'est Nicolas et il expose son rôle dans Corridor Confessions 3.
Le back-end qu'est-ce que c'est ?
Le back-end c’est l’ensemble de ce que l’utilisateur ne voit pas, mais qui en même temps va permettre aux applications de fonctionner. C’est toute l’architecture ou la grosse machine derrière la petite fenêtre que vous voyez des applications 3D Juump.
Un projet réussi qu'est-ce que c'est ?
Pour moi dans un projet réussi il y a une notion de beauté dans le code et dans la conception. Moi j’aime bien quand le code est beau et propre, quand il y a plein de commentaires, que tout est bien articulé, bien fait.
Parce que je sais que le prochain qui va repasser sur mon code c’est peut-être un collègue que j’apprécie beaucoup, et c’est peut-être moi dans 3 ans qui vais repasser dessus et qui vais beaucoup souffrir si j’ai pas mis de commentaires et si j’ai pas été bien propre.
Qu'est-ce qui est difficile dans ton job ?
Qu’est-ce qui est difficile ? Se lever le matin [rire].
Le plus difficile c’est de retravailler sur des anciens systèmes, des choses qu’on a développé il y a longtemps. On ne part pas d’une page blanche et on n’a pas forcément la liberté de tout ce qu’on va faire. Il peut y avoir la gestion de la rétrocompatibilité qui est une grosse épine dans le pied. Il va y avoir aussi au niveau de programmation de comprendre tout ce qui a été fait et pourquoi c’est là. Il faut faire très attention quand on touche à ces choses la.
Par exemple on va vouloir modifier quelque chose en faisant attention à ne pas casser quelque chose à l’autre bout du logiciel par erreur.
Sur quoi travailles-tu en ce moment ?
En ce moment je travaille sur la prochaine version de 3D Juump Infinite : la 3.4.
Le serveur téléchargeait les données 3D pour ensuite les resservir au client. A partir de maintenant, on va faire fonctionner le système dans l’autre sens. Les données 3D vont être agrégées à priori et le serveur va simplement aller piocher dans cet océan de fichiers 3D, ce qui va diminuer le nombre de téléchargement et changer la façon de déclarer la maquette numérique au niveau de l’intégration.
Cliché ? Les développeurs sont bons en maths ?
Les élèves d’une classe se rangent dans le couloir.
– 2 par 2, il en reste 1 seul
– 3 par 3, il en reste 1 seul
– 4 par 4, il en reste 3 seuls
Combien y a t’il d’élèves dans la classe ?
Alors, ils sont un nombre impair. Un nombre multiple de 3 + 1, et un nombre multiple de 4 +3, donc un nombre multiple de 4-1. Hum … sept ! 7 ça marche. C’était la bonne solution ?
Oui !